Un budget 2022 dynamique au service des communes de l’Yonne
Le budget primitif 2022 du SDEY a été adopté le 10 décembre 2021 à l’unanimité. C’est le plus offensif jamais voté par les 47 membres du comité départemental. Voici ci-dessous les points essentiels détaillés par Guillaume Dumay Vice-Président en charge des finances et des relations avec les concessionnaires
Quelles sont les principales innovations du budget 2022 du SDEY?
Le budget 2022 conforte les missions de base du SDEY, sur l’électrification rurale. Il innove sur deux aspects. D’abord, il traduit la première année du vaste plan de modernisation de l’éclairage public, généralisant le passage en LED connecté de plus de 16 500 points lumineux. Ce plan mobilisera 25 M€ sur 2 ans. Ensuite, il verra le déploiement des nouvelles bornes de recharge électrique, plus puissantes, plus adaptées aux nouveaux véhicules.
Comment jugez-vous l’endettement du SDEY?
Parce que sa dette était très réduite, une partie étant d’ailleurs encore cofinancée par le Département de l’Yonne, le SDEY pouvait s’endetter. Certes la capacité de désendettement à fin 2021 atteindra 7,3 années, contre 1,3 année fin 2020. En un an, il a atteint un plafond, c’est vrai. Mais, contrairement aux autres intercommunalités, telles que les communautés de communes, qui cherchent surtout à fonctionner et investissent peu, le SDEY adosse cette dette à des actifs utiles aux communes : l’éclairage public en LED connecté. Actifs utiles, car le SDEY permettra aux communes de faire des économies de fonctionnement, en
maintenance et en consommation électrique. En tant qu’adjoint aux finances à Pierre-Perthuis, je vois ces marges de manœuvre comme bienvenues.
De façon générale, comment qualifieriez-vous les finances du SDEY?
Elles sont globalement saines, malgré cette dette nouvelle. Il faudra maintenant gérer plus finement. C’est l’image du « surfeur » qui me vient pour expliquer les choses : on a pris une vague d’investissement, financée par le courant de l’emprunt ; il va nous falloir nous maintenir en équilibre, pour arriver sans encombre sur la plage, avec des forces contradictoires : lutter contre la tendance à la hausse des dépenses de fonctionnement, pour absorber le remboursement de la dette, et subir le tassement des recettes, notamment de la taxe sur l’électricité (plus d’économies d’énergie, c’est moins de taxe…).